Un métier électrisant !
Dans cet article, nous rencontrons Gabriel St-Hilaire, Chargé de projets en mécatronique dans l’unité d’affaires Ingénierie et développement de produits, chez Merkur.
Gabriel, quel est ton rôle actuel chez Merkur ?
Je suis actuellement en mandat dans le département d’ingénierie d’un client qui œuvre dans le domaine médical. Notre client produit des systèmes afin de permettre une mobilité aux patients dans les hôpitaux. Nous nous assurons que les produits actifs de notre client restent au niveau des normes en matière d’électrification et nous supervisons la ligne de production afin d’éviter des enjeux au niveau électrique et électronique. Garder une ligne de production efficace et en marche durant cette période de crise demande de la créativité de la polyvalence et de la rigueur; c’est là que notre expertise entre en jeu.
Pourquoi as-tu choisi ce métier-là ?
C’est au travers de mes études que mon intérêt s’est développé. Dès le secondaire, les circuits électriques m’intéressaient beaucoup. J’ai donc décidé de m’inscrire à la technique en électronique, j’ai eu envie de pousser un peu plus alors j’ai débuté le baccalauréat en génie électrique et le désir d’avoir encore plus de défis m’a encouragé à faire la maîtrise en génie électrique, spécifiquement en microélectronique.
À la suite de ma maîtrise j’ai choisi de travailler chez Merkur parce que je sentais qu’à cet endroit, et qu’en mode consultant, j’aurai la possibilité de bien mettre mes compétences à contribution.
Apprécies-tu ton mandat ?
Oui, absolument ! Ça se déroule très bien. Le domaine médical peut sembler complexe pour certain, parce que tout doit être documenté, mais personnellement j’aime pouvoir avoir accès aux réponses nécessaires pour progresser. J’aime la possibilité de toujours être chez le client parce que ça rend la résolution d’enjeux plus simple. Je suis une personne très impliquée et j’aime être sur le terrain, avec les équipes directement.
Quels sont les défis au niveau de la production électrique ?
Les enjeux de production manufacturière sont les plus grands actuellement. La production de circuits électriques est grandement influencée par les différentes politiques internationales mais aussi par un accroissement marquant des marchés de pièces électroniques. Des investissements majeurs sont faits pour augmenter la capacité de production, mais les usines prennent plusieurs années à être mises à niveau. La production mondiale actuelle a de la difficulté à suivre la cadence. Il est donc important que les entreprises développent des approches flexibles relativement à leur design électronique; s’ils sont dépendants d’une composante qui n’est pas facilement renouvelable, ils se retrouvent le bec à l’eau. Le design initial d’un produit se doit donc de prévoir des alternatives préapprouvées. Je crois aussi qu’il faut rester prudent avec le principe d’électrification. Cela se fait rapidement et possiblement au détriment de l’environnement, surtout en ce qui a trait aux batteries de lithium. La ressource est limitée et l’exploitation des gisements se doit d’être bien encadrée.
Évidemment, c’est une méthode qui doit remplacer le pétrole pour des raisons évidentes, mais je crois que collectivement il faut se poser les bonnes questions et agir en fonction de l’impact à long terme de ces avancées.
Comment Merkur se positionne face à cette course à l’électrification ?
Nos connaissances variées et notre approche multidisciplinaire sont définitivement un plus. Nous agissons avec efficacité puisque nous rencontrons moins d’embuches techniques, dû au grand éventail de connaissances et aux ressources Merkur disponibles. De plus, nous avons une méthodologie structurée et une bonne capacité de vulgarisation afin de communiquer efficacement les situations à nos clients.
Quel est l’avantage, pour toi, d’être un Merkurien ?
J’aime me concentrer sur les aspects de performance et de rendement. L’aspect conseil de mon rôle de consultant me permet vraiment d’apporter une valeur ajoutée à mon client tout en me permettant de me concentrer sur mon travail et ce pourquoi je suis formé. J’apprécie aussi beaucoup la possibilité du partage de connaissances et les multiples expertises réparties au travers des différents bureaux de Merkur. Ça nous donne accès à une masse de savoirs très riche.
