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À la rencontre de Geneviève Masson – Première partie, quand la passion fait une différence !   

À la rencontre de Geneviève Masson – Première partie, quand la passion fait une différence !   

Dans ce premier article, nous nous entretenons avec Geneviève Masson, Directrice ingénierie de systèmes pour l’unité d’affaire d’Ingénierie et développement de produit, chez Merkur. Son parcours est très inspirant, nous vous incitons à découvrir ce que Geneviève a accompli en 8 ans, pour l’entreprise. En première partie, nous vous présentons tout ce qui a derrière sa carrière. Comment Geneviève a-t ’elle forgé son identité en tant que professionnelle du développement de produit ?   

Comment as-tu découvert que tu désirais devenir ingénieur ? 

J’ai récemment retrouvé mon album de finissante de 6e année du primaire et il y était inscrit que je souhaitais faire ce métier, ça remonte à loin ! Mon père l’était et j’ai toujours su que c’était un domaine fait pour moi. Les sciences m’ont toujours passionné et j’ai un fort intérêt à comprendre comment les choses fonctionnent. J’aimais construire et déconstruire des objets avec mon frère, alors pour moi c’est venu très naturellement comme choix. J’ai ensuite choisi la spécialité d’ingénierie mécanique à l’université parce que je trouvais que c’était cette branche qui m’ouvrait le plus de possibilités. J’ai ensuite entamé une maîtrise en ingénierie biomécanique. J’ai fait de la conception de produit, tout comme je fais dans mon travail maintenant, et j’ai adoré le concret de ceci, j’en ai eu la piqure !   

Qu’as-tu fait suite à ta maîtrise ? 

J’ai débuté un emploi à l’Université de Sherbrooke en tant que professionnelle en recherche, cela ressemblait beaucoup au mode de travail d’un consultant comme nous faisons chez Merkur. Des entreprises venaient nous voir avec des mandats/besoins spécifiques et notre équipe s’affairait à trouver une solution. C’était très stimulant et c’est ce qui m’a confirmé que j’aimais travailler sur différents mandats et ainsi apporter ma contribution à régler plusieurs problèmes en trouvant des solutions innovatrices et optimales.  

Peux-tu nous donner un exemple d’un mandat que tu as particulièrement aimé ?  

Mon tout dernier mandat à ce poste était d’écrire le cahier de charge pour un processus d’appel d’offre pour un avion-ambulance du Gouvernement du Québec. Je devais détailler tous les requis pour les demandes de soumission et j’ai eu à rencontrer tous les acteurs clés, de la maintenance au nettoyage, les ambulanciers et médecins, les pilotes, les responsables des infrastructures accueillant l’avion, etc. Je devais comprendre tous les aspects du projet et complètement me l’approprier. Bref, c’était vraiment comme ce qu’on fait actuellement chez Merkur. Nous évaluons une situation dans son ensemble, en prenant en compte les besoins de tous et j’ai adoré tout le processus jusque dans ses plus petits détails, c’est un métier très créatif et surtout tellement intéressant. 

Donc quand tu as terminé ton mandat, quelle fût la prochaine étape pour toi ? 

La cadence des mandats dans le milieu universitaire est relativement irrégulière et une belle opportunité s’est présentée à moi. Mon professeur m’a présenté un projet afin de réaliser un Doctorat. Le mandat était d’optimiser le positionnement des athlètes Paralympiques en fauteuil roulant. J’était emballée par ce projet, c’était stimulant. Nous avons établi quels sont les paramètres gagnants afin de permette à ces athlètes de mieux performer.  Avec nos recommandations, certains athlètes ont réussi à améliorer de 5km/h leur vitesse maximale, c’était très gratifiant de voir des résultats si impressionnants et qui impactaient grandement la vie de ceux-ci.  L’application de données scientifiques abstraites interprétées pour fournir un résultat concret c’est l’aspect qui me passionne le plus dans l’ingénierie mécanique.   

As-tu travaillé pendant que tu complétais ton Doctorat ?  

Lorsqu’on est au Doctorat, il est relativement ardu de se trouver un emploi dans le marché industriel. Beaucoup d’entreprises avaient comme préjugés que j’étais « geek » et que je n’avais pas ce qu’il fallait pour établir un bon rapport client et ainsi m’adapter au monde du travail en dehors du cadre universitaire. Merkur m’a donné ma toute première chance. Mon parcours universitaire m’a donné une grande capacité de synthèse, une méthodologie, beaucoup d’autonomie et des processus structurels, je me suis servie de ces acquis afin de faire mes preuves sur le marché du travail.  

Qu’est-ce qui t’as le plus marqué dans la transition du domaine académique vers le marché du travail ?  

La reconnaissance est définitivement l’aspect le plus différent. Dans le monde universitaire, la culture est très différente, chez Merkur je recevais de la rétroaction pertinente et positive. Ce fût très nouveau pour moi. J’ai eu une petite période d’adaptation parce que le cadre académique est très écrasant tandis que chez Merkur j’avais mon mot à dire et on me laissait la place que je souhaitais prendre.  

Donc tu as terminé ta thèse en même temps de travailler à temps plein chez Merkur ?  

Oui ! Quand j’ai eu mon premier enfant, je n’avais pas droit à la RQAP alors j’ai débuté mon emploi chez Merkur et, pendant un an, j’ai terminé ma thèse sur mon heure de diner. Lorsque j’ai présenté ma thèse et que j’ai obtenu une mention d’honneur, mon professeur m’a confié qu’il était très étonné du fait que j’avais complété le tout, malgré mon contexte de vie. Il ne m’a pas transmis ceci de la manière la plus délicate alors maintenant, j’ai toujours une petite pensée pour lui quand vient de temps de souligner les exploits de mes pairs haha ! J’essaie de faire mieux et de reconnaitre les bons coups à leur juste valeur. Je n’ai pas fait un Doctorat pour le titre, mais plutôt parce que j’adore apprendre et je souhaitais apporter une solution concrète à un réel problème et encore aujourd’hui, c’est cette passion pour le « vrai » qui m’anime.  

 

Dans un second article, nous couvrirons les débuts de Geneviève chez Merkur ainsi que son parcours inspirant qui la mène à aujourd’hui être la Directrice de l’unité d’affaire la plus volumineuse chez Merkur, restez à l’affût ! 

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